dimanche 15 novembre 2020

Chevaux mutilés SUITE

Chevaux mutilés


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CHEVAUX MUTILÉS: APRÈS DES MOIS DE PSYCHOSE CHEZ LES ÉLEVEURS, LES ESPRITS COMMENCENT À S'APAISER


Depuis environ trois semaines, le nombre d'agressions de chevaux est en baisse. Si les éleveurs ont retrouvé un train de vie plus apaisé, leurs inquiétudes ne se sont pas totalement envolées.

Mystère de l'été, la vague de mutilations d'équidés a suscité l'émoi en France et tenu en haleine des centaines d'éleveurs. Durant de nombreux mois, ils ont appréhendé chaque nuit, chaque réveil. La peur de retrouver leurs animaux morts, avec une oreille coupée, un oeil énucléé, des lacérations au niveau des parties génitales s'est insinuée dans tous les haras de l'Hexagone.

Au total, plus de 400 mutilations ont été rapportées, entraînant l’ouverture de quelque 200 enquêtes dans plus de la moitié des départements français. Les gendarmes ont pu écarter 245 cas pour lesquels les causes des blessures ou de la mort se sont avérées naturelles ou accidentelles et plus de 80 dossiers restent à l’étude, selon les informations du Progrès. Après ces longs mois de psychose au cours desquels de nouvelles agressions ont été relatées presque quotidiennement, ces actes macabres semblent donc se tarir.


"On ne sait pas s’ils ont vraiment arrêté de s'en prendre à nos chevaux ou si ça s’est juste calmé parce qu'on en a énormément parlé. Ou peut-être qu’ils essaient simplement de nous endormir pour qu’on baisse notre garde…", se questionne Laure Hakim.

Car si le nombre de cas baisse, quelques cas sont toujours rapportés. Ce samedi matin, une jument en gestation a ainsi été retrouvée morte avec l'oreille gauche tranchée dans la commune de Sauvelade, dans les Pyrénées-Atlantiques.

Le Covid et le confinement, nouvelle source de stress

A ces interrogations s'ajoute un nouveau facteur d’angoisse: le reconfinement. Les récentes mesures imposant la fermeture des établissements recevant du public ainsi que la suspension des activités de sport et de loisirs, les centres équestres sont contraints de fermer boutique jusqu'au 1er décembre minimum. Aux attelages de Tro Coet, dans le Morbihan, l'inquiétude engendrée par les pertes financières à venir prend désormais le pas sur la peur des mutilations.



Des dizaines de mutilations de chevaux ont été recensés depuis le début de l'année 2020 dans plusieurs départements français et se sont intensifiés pendant l'été.  
Des chevaux du ranch de l\'Espoir, à Villefranche-Saint-Phal (Yonne), le 21 septembre 2020.

Chevaux mutilés : un collectif se crée pour faire avancer les enquêtes

Depuis le mois d'août, des faits de mutilation, principalement de chevaux, parfois mortels, ont été signalés un peu partout sur le territoire. Des dizaines d'enquêtes ont été ouvertes .


FAIT DIVERS – Depuis plusieurs mois dans toute la France, des équidés sont la cible d'agressions très violentes ayant parfois conduit à leur mort. Des enquêtes ont été ouvertes dans plusieurs départements mais le mystère reste entier et le portrait-robot d'un suspect a été diffusé.

Des mutilations qui se répètent, une inquiétude qui grandit, une psychose qui s'installe, des appels à témoins lancés et un ou plusieurs auteurs qui courent toujours. Depuis des mois, un phénomène macabre s'abat sur la France avec une fréquence de plus en plus régulière. Presque chaque semaine désormais, pour ne pas dire chaque jour, des équidés sont retrouvés mutilés dans les champs, paddocks ou dans les prés par les éleveurs, agriculteurs ou propriétaires d'animaux. 

Principale cible des tortionnaires : des juments, poneys ou chevaux. LCI fait le point sur cette série noire qui reste encore un mystère.

De premiers cas constatés en 2018

Si les agressions d'animaux ne sont pas nouvelles, elles étaient plutôt isolées jusqu'à il y a deux ans environ. Selon une note du Service central du renseignement territorial (SCRT) datée du 30 juin 2020, depuis le 1er décembre 2018, au moins onze cas de mutilations de chevaux ont été recensés sur cette période dans toute la France. 

Mais depuis le début de l'année 2020, les faits se sont  multipliés. Parmi eux, le 12 février, un cheval de 4 ans du lycée agricole de Château-Salins (Somme) est mort après avoir été violemment frappé à la tête et mutilé. Trois jours plus tard, c'est  le trotteur Démon du Médoc qui connaît le même sort, une oreille sectionnée, dans son paddock au centre d'entraînement du Girouard, près des Sables-d'Olonne (Vendée). Le cheval, qui présentait déjà beau sur son CV, était voué à devenir une star des hippodromes.




Le 14 mai au matin, à Berny-en-Santerre (Somme), Mélissa Véron a retrouvé sa jument de trois ans, sans vie, dans la pâture d'une écurie. Selon sa propriétaire, l'animal "avait une oreille en moins, très creusée à l'intérieur de la tête et une moitié de l'œil retirée". Mi-juin, c'est Alain Comalada, éleveur de chevaux de sport à Lammerville (Seine-Maritime) qui a découvert son poulain Jador your life, une entaille entre l'épaule et le poitrail. L'animal n'est pas mort, mais a eu 50 points de suture.

Recrudescence des mutilations cet été

La note SCRT du 30 juin est désormais caduque. Sur la période de cet été uniquement, c'est une dizaine de chevaux et poneys qui ont fait l'objet de mutilations dans différents départements français. Dans la nuit du 1er au 2 août, un poney alezan était retrouvé mort et mutilé en Essonne. Le 8 août, c'était une pouliche de 18 mois à Cluny (Saône-et-Loire): "une oreille coupée et un œil arraché, le cœur poignardé et le vagin enlevé" selon ses propriétaires pour qui l'animal a été attrapé au lasso.

Ces derniers jours, une jument a subi pareils sévices dans le Jura et un pur-sang a été égorgé dans les Côtes-d'Armor, tandis que des organes étaient prélevés sur un cheval déjà mort dans la Loire. Précédemment, le Puy-de-Dôme, la Moselle, la Vendée, l'Aisne ou la Seine-Maritime ont été touchés par cette macabre série. Des enquêtes sont ouvertes, confiées aux gendarmes locaux appuyés par l'Office central de lutte contre les atteintes à l'Environnement et à la Santé publique.

La liste continue, la semaine du 24 août, avec de nouveaux faits dans le Jura, les Deux-Sèvres et encore dans le Jura. A chaque fois, des mutilations au niveau des organes génitaux ou des oreilles sont retrouvées. Dernière agression en date, dans l'Yonne, où "Le ranch de l'espoir" a rapporté la venue, le 24 août au soir, de deux individus de sexe masculin (…) muni d'arme blanche, ont pénétré dans la propriété par les prés des chevaux, et ont  deux poneys (Pony, Biscotte)". L'association indique que le président de l'association a lui aussi été agressé, ayant eu le "bras entaillé après avoir tenté d'intervenir". Les agresseurs présumés ont  pris la fuite et les gendarmes ont été alertés selon l'association.

"Toutes les pistes sont envisagées"

Pour l'instant, les enquêteurs ne privilégient aucune piste. "Actes gratuits, rituels sataniques, défi, trafic d'organes, toutes les pistes sont envisagées et explorées. Nous avons dans certains cas un modus operandi très proches, avec des mutilations identiques comme l'oreille sectionnée dans plusieurs affaires, ou les yeux retirés. Parfois, il semble y avoir une maîtrise de l'instrument permettant la dissection mais pas dans tous les cas", précise à LCI une source. Une incertitude d'autant plus forte qu'"il n'y a pas de corbeau, pas de message, pas de revendication pour justifier ces actes barbares, c'est un dossier très étrange, qui pose beaucoup de questions", se désole une autre source.

Les enquêteurs français ont envoyé des demandes d'information à leurs collègues dans d'autres pays ayant été touchés par le passé par ce phénomène, comme l'Allemagne, la Belgique ou la Grande-Bretagne. Ils scrutent également de près les réseaux sociaux, le darkweb et autres canaux en ligne pour tenter d'identifier les auteurs et les éventuels commanditaires. Sans succès, pour l'instant, puisqu'aucun suspect n'a été interpellé ni aucun témoin entendu.



Appel à la vigilance et recherche de témoins

Face aux difficultés rencontrées par l'enquête, la Fédération nationale du cheval a demandé la plus grande vigilance à ses adhérents. "Nous avons demandé aux agriculteurs, détenteurs d’équidés d'être vigilants vis-à-vis de comportements inappropriés ou suspects, et d'aider les gendarmes dans les enquêtes qui ont été ouvertes dans différents départements. Les personnes qui ont des informations doivent absolument alerter les autorités", précise Marianne Dutoit à LCI.

Vigilance...  et discrétion. La responsable admet volontiers qu'elle préférerait ne pas voir ces affaires être détaillées et relayées sur les réseaux sociaux. "Comme pour de nombreux sujets, on a vraiment l'impression que plus les personnes en parlent sur les réseaux sociaux, plus les incidents se répètent. Il y a une forme de surenchère, de défi peut-être. Du coup, nous avons fait le choix d'informer nos adhérents, et de moins communiquer sur les différents cas publiquement. Car à chaque fois qu'il y a eu un cas dans un département, peu après, de nouvelles mutilations ont eu lieu dans un département limitrophe".

Le 26 août, une enquête a été ouverte après l'agression du président d'un refuge par des individus qui venaient de mutiler un de ses chevaux et deux poneys dans l'Yonne, a indiqué mercredi le parquet, tandis que ce type d'attaques se multiplient en France. Le portrait-robot d'un des deux agresseurs, âgés entre 40 et 50 ans, a été diffusé ce mercredi à la presse et "d'importants moyens de gendarmerie" ont été mobilisés, a indiqué à l'AFP le procureur de la République d'Auxerre, Hugues de Phily.

Chasse

 

Chasse : le calendrier 2020-2021 et les règles à respecter

La chasse est une activité très encadrée. Les dates d’ouverture et de fermeture sont fixées chaque année par des arrêtés préfectoraux pour chaque département. Le calendrier peut également varier en fonction des espèces chassées.


Dates d’ouverture de la chasse 2020-2021

Tableau des dates d’ouverture générale de la chasse par département

Les dates d’ouverture générale de la chasse sont fixées une fois par an pour chaque espèce par arrêté préfectoral, conformément au Code de l’environnement (article R424-7), et après avis de la fédération départementale des chasseurs et de la commission départementale de la chasse et de la faune sauvage. Les dates de fermeture générales sont communiquées dans le même temps.

Le calendrier d’ouverture générale de la chasse varie selon les départements. Pour la saison 2020-2021, les dates d’ouverture s’étendent du 23 août au 27 septembre 2020.

En 2020, les chasseurs des départements alsaciens (Haut-Rhin, Bas-Rhin) et de Moselle ont été les premiers à ouvrir la saison cynégétique. Dans le reste de la moitié nord du pays, l’ouverture de la chasse est fixée au 27 septembre 2020, à l’exception quelques départements – comme l’Indre, l’Eure-et-Loir ou la Sarthe – où le début de la saison est fixé au 27 septembre 2020.

Dans la moitié sud de la France, la date d’ouverture de la pratique de la chasse pour l’exercice 2020-2021 est fixée au 13 septembre 2020. Deux zones font exception :

  • la Corse : la Corse-du-Sud a ouvert le bal dès le 1er septembre 2020, tandis que la Haute-Corse doit attendre le 6 septembre 2020
  • l’Ariège, avec une ouverture le 13 septembre 2020 en plaine, puis le 20 septembre 2020 en montagne

Le tableau ci-dessous indique les dates d’ouverture générale de la chasse département par département pour la saison 2020-2021, telles que définies par l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS).

Dates d’ouverture générale de la chasse par département (saison 2019-2020)
Source : Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS)
Ain (01)13 septembre 2020Marne (51)20 septembre 2020
Aisne (02)20 septembre 2020Haute-Marne (52)20 septembre 2020
Allier (03)20 septembre 2020Mayenne (53)20 septembre 2020
Alpes-de-Haute-Provence (04)13 septembre 2020Meurthe-et-Moselle (54)20 septembre 2020
Hautes-Alpes (05)13 septembre 2020Meuse (55)20 septembre 2020
Alpes-Maritimes (06)13 septembre 2020Morbihan (56)20 septembre 2020
Ardèche (07)13 septembre 2020Moselle (57)23 août 2020
Ardennes (08)20 septembre 2020Nièvre (58)20 septembre 2020
Ariège (09)- 13 septembre 2020 (zone de plaine)
- 20 septembre 2020 (zone de montagne)
Nord (59)20 septembre 2020
Aube (10)20 septembre 2020Oise (60)20 septembre 2020
Aude (11)13 septembre 2020Orne (61)27 septembre 2020
Aveyron (12)13 septembre 2020Pas-de-Calais (62)20 septembre 2020
Bouches-du-Rhône (13)13 septembre 2020Puy-de-Dôme (63)13 septembre 2020
Calvados (14)20 septembre 2020Pyrénées-Atlantiques (64)13 septembre 2020
Cantal (15)13 septembre 2020Hautes-Pyrénées (65)13 septembre 2020
Charente (16)13 septembre 2020Pyrénées-Orientales (66)13 septembre 2020
Charente-Maritime (17)- 13 septembre 2020 (sauf Île d'Aix)
- 20 septembre 2020 (uniquement Île d'Aix)
Bas-Rhin (67)23 août 2020
Cher (18)27 septembre 2020Haut-Rhin (68)23 août 2020
Corrèze (19)13 septembre 2020Rhône (69)13 septembre 2020
Corse-du-Sud (2A)1er septembre 2020Haute-Saône (70)13 septembre 2020
Haute-Corse (2B)6 septembre 2020Saône-et-Loire (71)20 septembre 2020
Côte-d'Or20 septembre 2020Sarthe (72)27 septembre 2020
Côtes-d'Armor (22)20 septembre 2020Savoie (73)13 septembre 2020
Creuse (23)13 septembre 2020Haute-Savoie (74)13 septembre 2020
Dordogne (24)13 septembre 2020Paris (75)(/)
Doubs (25)13 septembre 2020Seine-Maritime (76)20 septembre 2020
Drôme (26)13 septembre 2020Seine-et-Marne (77)20 septembre 2020
Eure (27)20 septembre 2020Yvelines (78)20 septembre 2020
Eure-et-Loir (28)27 septembre 2020Deux-Sèvres (79)- 13 septembre 2020 (sauf Niort)
- 27 septembre 2020 (uniquement Niort)
Finistère (29)20 septembre 2020Somme (80)20 septembre 2020
Gard (30)13 septembre 2020Tarn (81)13 septembre 2020
Haute-Garonne (31)13 septembre 2020Tarn-et-Garonne (82)13 septembre 2020
Gers (32)13 septembre 2020Var (83)13 septembre 2020
Gironde (33)13 septembre 2020Vaucluse (84)13 septembre 2020
Hérault (34)13 septembre 2020Vendée (85)20 septembre 2020
Ille-et-Vilaine (35)20 septembre 2020Vienne (86)13 septembre 2020
Indre (36)27 septembre 2020Haute-Vienne (87)13 septembre 2020
Indre-et-Loire (37)20 septembre 2020Vosges (88)20 septembre 2020
Isère (38)13 septembre 2020Yonne (89)20 septembre 2020
Jura (39)13 septembre 2020Territoire de Belfort (90)13 septembre 2020
Landes (40)13 septembre 2020Essonne (91)20 septembre 2020
Loir-et-Cher (41)27 septembre 2020Hauts-de-Seine (92)20 septembre 2020
Loire (42)13 septembre 2020Seine-Saint-Denis (93)20 septembre 2020
Haute-Loire (43)13 septembre 2020Val-de-Marne (94)20 septembre 2020
Loire-Atlantique (44)20 septembre 2020Val-d'Oise (95)20 septembre 2020
Loiret (45)20 septembre 2020
Lot (46)13 septembre 2020Guadeloupe (971)14 juillet 2020
Lot-et-Garonne (47)13 septembre 2020Martinique (972)26 juillet 2020
Lozère (48)13 septembre 2020La Réunion (974)1er janvier 2020
Maine-et-Loire (49)20 septembre 2020Saint-Pierre-et-Miquelon (975)Date en attente
Manche (50)27 septembre 2020Saint-Martin (978)14 juillet 2020

Des dates d’ouverture de la chasse dérogatoires selon les espèces

Dates d’ouverture de la chasse aux oiseaux de passage et au gibier d’eau

Si le calendrier d’ouverture de la chasse diffère selon le département, les dates peuvent également varier suivant les espèces de gibier chassé (sanglier, chevreuil, cerf, perdrix, faisan, pigeon, lièvre, etc.).

Un calendrier spécifique est ainsi prévu pour la chasse aux oiseaux de passage et au gibier d’eau (grives, tourterelles, cailles, oies, bécasses, canards plongeurs, canards de surface, etc.). En effet, pour ces animaux, la chasse est encadrée au niveau national par l’arrêté ministériel du 24 mars 2006.

Le tableau ci-dessous indique les dates d’ouverture de la chasse aux oiseaux de passage, département par département, comme indiqué dans l’arrêté du 24 mars 2006.

Dates d’ouverture générale de la chasse aux oiseaux de passage, par département (saison 2020-2021)
Source : arrêté du 24 mars 2006 relatif à l'ouverture de la chasse aux oiseaux de passage et au gibier d'eau
ESPÈCESDATES D’OUVERTURE
Phasianidés : 
Caille des blésDernier samedi d’août : 29 août 2020
Columbidés : 
Pigeon bisetOuverture générale
Pigeon colombinOuverture générale
Pigeon ramierOuverture générale
Tourterelle des boisDernier samedi d'août (1) : 29 août 2020
Tourterelle turqueOuverture générale
Limicoles : 
Bécasse des boisOuverture générale
Alaudidés : 
Alouette des champsOuverture générale
Turdidés : 
Grive draineOuverture générale
Grive litorneOuverture générale
Grive mauvisOuverture générale
Grive musicienneOuverture générale
Merle noirOuverture générale
(1) Avant l'ouverture générale, la chasse de la tourterelle des bois ne peut être pratiquée qu'à poste fixe matérialisé de main d'homme et qu'à plus de trois cents mètres de tout bâtiment.

Les dates d’ouvertures de la chasse au gibier d’eau sont fixées, département par département, dans l’arrêté du 24 mars 2006, comme indiqué dans le tableau ci-dessous.

Dates d’ouverture générale de la chasse au gibier d’eau par département (saison 2020-2021)
Source : Arrêté du 24 mars 2006 relatif à l'ouverture de la chasse aux oiseaux de passage et au gibier d'eau
DATES D’OUVERTURE
ESPÈCESOuverture anticipéeCas général
Territoires décrits au paragraphe (**) ci-dessousAutres territoires (article L426-6 du Code de l’environnement)Reste du territoire
Oies
Oie cendréePremier samedi d'août à 6 heures (1er août 2020)Premier jour de la troisième décade d'août à 6 heures (21 août 2020)Ouverture générale
Oie des moissonsPremier samedi d'août à 6 heures (1er août 2020)Premier jour de la troisième décade d'août à 6 heures (21 août 2020)Ouverture générale
Oie rieusePremier samedi d'août à 6 heures (1er août 2020)Premier jour de la troisième décade d'août à 6 heures (21 août 2020)Ouverture générale
Canards de surface
Canard chipeauPremier samedi d'août à 6 heures (1er août 2020)15 septembre 2020 à 7 heures15 septembre 2020 à 7 heures
Canard colvertPremier samedi d'août à 6 heures (1er août 2020)Premier jour de la troisième décade d'août à 6 heures (21 août 2020)Ouverture générale
Canard piletPremier samedi d'août à 6 heures (1er août 2020)Premier jour de la troisième décade d'août à 6 heures (21 août 2020)Ouverture générale
Canard siffleurPremier samedi d'août à 6 heures (1er août 2020)Premier jour de la troisième décade d'août à 6 heures (21 août 2020)Ouverture générale
Canard souchetPremier samedi d'août à 6 heures (1er août 2020)Premier jour de la troisième décade d'août à 6 heures (21 août 2020)Ouverture générale
Sarcelle d'étéPremier samedi d'août à 6 heures (1er août 2020)Premier jour de la troisième décade d'août à 6 heures (21 août 2020)Ouverture générale
Sarcelle d'hiverPremier samedi d'août à 6 heures (1er août 2020)Premier jour de la troisième décade d'août à 6 heures (21 août 2020)Ouverture générale
Canards plongeurs
Eider à duvetPremier samedi d'août à 6 heures (1er août 2020)Premier jour de la troisième décade d'août à 6 heures (21 août 2020)Ouverture générale
Fuligule milouinPremier samedi d'août à 6 heures (1er août 2020)15 septembre 2020 à 7 heures15 septembre 2020 à 7 heures
Fuligule milouinanPremier samedi d'août à 6 heures (1er août 2020)Premier jour de la troisième décade d'août à 6 heures (21 août 2020)Ouverture générale
Fuligule morillonPremier samedi d'août à 6 heures (1er août 2020)15 septembre 2020 à 7 heures15 septembre 2020 à 7 heures
Garrot à œil d'orPremier samedi d'août à 6 heures (1er août 2020)Premier jour de la troisième décade d'août à 6 heures (21 août 2020)Ouverture générale
Harelde de MiquelonPremier samedi d'août à 6 heures (1er août 2020)Premier jour de la troisième décade d'août à 6 heures (21 août 2020)Ouverture générale
Macreuse noirePremier samedi d'août à 6 heures (1er août 2020)Premier jour de la troisième décade d'août à 6 heures (21 août 2020)Ouverture générale
Macreuse brunePremier samedi d'août à 6 heures (1er août 2020)Premier jour de la troisième décade d'août à 6 heures (21 août 2020)Ouverture générale
Nette roussePremier samedi d'août à 6 heures (1er août 2020)15 septembre 2020 à 7 heures15 septembre 2020 à 7 heures
Rallidés :
Foulque macroulePremier samedi d'août à 6 heures (1er août 2020)15 septembre 2020 à 7 heures15 septembre 2020 à 7 heures
Poule d'eauPremier samedi d'août à 6 heures (1er août 2020)15 septembre 2020 à 7 heures15 septembre 2020 à 7 heures
Râle d'eauPremier samedi d'août à 6 heures (1er août 2020)15 septembre 2020 à 7 heures15 septembre 2020 à 7 heures
Limicoles
Barge à queue noirePremier samedi d'août à 6 heures (1er août 2020)Premier jour de la troisième décade d'août à 6 heures (21 août 2020)Ouverture générale
Barge roussePremier samedi d'août à 6 heures (1er août 2020)Premier jour de la troisième décade d'août à 6 heures (21 août 2020)Ouverture générale
Bécasseau maubèchePremier samedi d'août à 6 heures (1er août 2020)Premier jour de la troisième décade d'août à 6 heures (21 août 2020)Ouverture générale
Bécassine des maraisPremier samedi d'août à 6 heures (1er août 2020)Premier samedi d'août à 6 heures (***) : 1er août 2020Ouverture générale
Bécassine sourdePremier samedi d'août à 6 heures (1er août 2020)Premier samedi d'août à 6 heures (***) : 1er août 2020Ouverture générale
Chevalier aboyeurPremier samedi d'août à 6 heures (1er août 2020)Premier jour de la troisième décade d'août à 6 heures (21 août 2020)Ouverture générale
Chevalier arlequinPremier samedi d'août à 6 heures (1er août 2020)Premier jour de la troisième décade d'août à 6 heures (21 août 2020)Ouverture générale
Chevalier combattantPremier samedi d'août à 6 heures (1er août 2020)Premier jour de la troisième décade d'août à 6 heures (21 août 2020)Ouverture générale
Chevalier gambettePremier samedi d'août à 6 heures (1er août 2020)Premier jour de la troisième décade d'août à 6 heures (21 août 2020)Ouverture générale
Courlis cendréPremier samedi d'août à 6 heures (1er août 2020)Premier jour de la troisième décade d'août à 6 heures (21 août 2020)Ouverture générale
Courlis corlieuPremier samedi d'août à 6 heures (1er août 2020)Premier jour de la troisième décade d'août à 6 heures (21 août 2020)Ouverture générale
Huîtrier piePremier samedi d'août à 6 heures (1er août 2020)Premier jour de la troisième décade d'août à 6 heures (21 août 2020)Ouverture générale
Pluvier doréPremier samedi d'août à 6 heures (1er août 2020)Premier jour de la troisième décade d'août à 6 heures (21 août 2020)Ouverture générale
Pluvier argentéPremier samedi d'août à 6 heures (1er août 2020)Premier jour de la troisième décade d'août à 6 heures (21 août 2020)Ouverture générale
Vanneau huppéOuverture généraleOuverture généraleOuverture générale
(**) Domaine public maritime des départements côtiers de la façade maritime de l'Atlantique, de la Manche et de la mer du Nord, à l'exception des étangs et des plans d'eau salés reliés ou non à la mer.

Partie de l'estuaire de la Gironde qui comprend la partie du domaine public fluvial qui est située entre le domaine public maritime et la limite de salure des eaux et qui inclut l'estran et les îles jusqu'à la limite des plus hautes eaux avant débordement.

Étangs suivants de la Gironde et des Landes : étangs du Porge, étang de Hourtin-Carcans, étang de Cazaux et de Sanguinet, étang du Cousseau, étang de Lacanau, étang de La Forge-Uza, étang de Moïsan, étangs de la Maillouèyre, étang des dunes domaniales de Moliets et Maa, lac de Moliets, lac de la Prade, lac de Hardy, lac Blanc, étang Noir, étang d'Irieu, lac du Turc, étang de Garros, étang d'Aureilhan, étang de Parentis-Biscarrosse, étang de Pontenx-les-Forges, étang de Léon et étang de Soustons.

Hors du domaine public maritime, dans les communes de Gujan-Mestras, Le Teich et La Teste-de-Buch : les parties soumises aux marées, du domaine du Rocher, du domaine de Bayonne et des grands prés du Teich ;

Hors du domaine public maritime, dans les communes d'Andernos-les-Bains, Arès, Audenge, Biganos, Lanton, Lège-Cap-Ferret, Marcheprime et Mios : les parties soumises aux marées des îlots de Biganos.

(***) Jusqu'au premier jour de la troisième décade d'août à 6 heures, sur les seules prairies humides et les zones de marais non asséchées spécifiquement aménagées pour la chasse de ces deux espèces, par la réalisation de platières et la mise en eau, entre 10 heures et 17 heures.

ATTENTION : deux arrêtés, publiés au Journal Officiel du 31 juillet 2020, précisent que la chasse de la barge à queue noire et la chasse du courlis cendré sont suspendues pendant la saison 2020-2021. Leur chasse est interdite jusqu’au 30 juillet 2021. Ces deux oiseaux limicoles figurent, avec le grand tétras et la tourterelle des bois, parmi les quatre espèces soumises à une gestion adaptative. La tourterelle des bois qui ne pourra pas être chassée durant la saison 2020-2021 : par une ordonnance du 11 septembre 2020, le Conseil d’État a suspendu un arrêté paru au Journal Officiel le 29 août 2020 et qui autorisait le tir de 17.460 tourterelles des bois cette saison.

Tir d’été : les dates de chasse anticipée au sanglier

Le sanglier (classé dans la catégorie grand gibier) est chassable pendant les dates d’ouverture de la chasse. Mais dans chaque département, la date est susceptible d’être différente. Il est donc indispensable de se référer à l’arrêté préfectoral publié chaque année.

Mais ces animaux étant considérés comme nuisibles (dégâts agricoles, risque de prolifération de peste porcine ou de collisions routières), des dispositions peuvent être prises pour réguler leur population.

C’est pourquoi la chasse anticipée (ou tir d’été) du sanglier peut s’effectuer sur l’ensemble du territoire du département à partir du 1er juin et jusqu’à l’ouverture générale de la chasse. Pour ce faire, les détenteurs du droit de chasse doivent justifier d’une autorisation individuelle préfectorale.

L’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) précise ainsi les modalités de la chasse du sanglier durant la période de tir anticipé :

  • du 1er juin au 14 août : chasse en battue, à l’affût ou à l’approche, après autorisation préfectorale délivrée au détenteur du droit de chasse, et dans les conditions fixées par l’arrêté du préfet (obligation d’adresser le bilan des effectifs prélevés)
  • du 15 août à l’ouverture générale et de la clôture générale au 31 mars au plus tard (cf. décret du 29 janvier 2020, paru au Journal Officiel) : chasse en battue, à l’affût ou à l’approche, sans aucune autre formalités

À noter qu’une demande d’autorisation individuelle peut être faite, selon des modalités semblables, pour la chasse anticipée au chevreuil, au cerf, au daim et au renard.

IMPORTANT : les départements alsaciens et de Moselle, qui jouissent d’un droit de la chasse spécifique (hérité du droit allemand), bénéficient pour leur part d’une période de chasse au sanglier très élargie. Celle-ci va, en effet, du 15 avril au 1er février (soit, pour la saison 2020-2021, du 15 avril 2020 au 1er février 2021). Pour éradiquer la surpopulation de sangliers, l’espèce peut même être chassée certaines années douze mois sur douze en Moselle.

Des dates d’ouverture variables selon le type de chasse

Certaines dates d’ouverture de la chasse peuvent légèrement varier en fonction du type de chasse pratiqué. Trois modes de chasse sont autorisés en France : la chasse à tir, la chasse au vol et la chasse à courre.

Quand la saison de la chasse à tir démarre-t-elle ?

La chasse à tir est la technique de chasse la plus répandue partout en France. De facto, elle est pratiquée par la grande majorité des chasseurs. Le chasseur, seul ou en groupe, peut utiliser un fusil, une carabine ou un arc.

La date d’ouverture de la chasse à tir est fixée par arrêté préfectoral. Par exemple, pour la saison 2020-2021, la période d’ouverture générale de la chasse à tir dans le Loir-et-Cher démarre le 27 septembre 2020 (date d’ouverture générale dans ce département), sauf pour les oiseaux de passage et le gibier d’eau. En revanche, dans les Hautes-Pyrénées, la saison de la chasse à tir débute le 13 septembre 2020.

Date d’ouverture de la chasse au vol

La chasse au vol – plus généralement appelée fauconnerie pour le haut vol, et autourserie pour le bas vol – est l’art de capturer une proie sauvage dans son milieu naturel à l’aide d’un rapace affaité (faucon, aigle, buse, autour).

Pour les mammifères et les espèces d’oiseaux sédentaires (la liste est fixée par un arrêté en date du 26 juin 1987), la saison de la chasse au vol démarre le jour de la date d’ouverture générale de la chasse fixée par arrêtée dans chaque département.

En ce qui concerne les oiseaux de passage et le gibier d’eau, la date de démarrage de la chasse est indiqué dans un arrêté ministériel du 24 mars 2006.

Date d’ouverture de la chasse à courre

En ce qui concerne la vénerie (ou chasse à courre), les dates d’ouverture sont définies à l’article R424-4 du Code de l’environnement. Cet article dispose que « la chasse à courre, à cor et à cri est ouverte du 15 septembre au 31 mars ».

Les espèces concernées par la « grande vénerie » sont le chevreuil, le cerf et le sanglier. Celles chassées à courre dans le cadre de la « petite vénerie » sont le renard, le lièvre et le lapin de garenne. Cette chasse se pratique avec une meute de chiens courants.

Dates de fermeture de la chasse 2020-2021

Tableau des dates de fermeture générale de la chasse par département

À l’instar de l’ouverture de la chasse, la date de clôture générale de la saison cynégétique dans les départements est fixée dans des conditions identiques par le préfet. Cette date est communiquée en même temps que la date d’ouverture.

En ce qui concerne la saison 2020-2021, la chasse se terminera en février 2021. Selon les départements, les dates de fermeture générale s’étendront entre le 10 janvier 2021 (pour la Alpes-de-Haute-Provence et les Hautes-Alpes) et le 31 mars 2021 (dans l’Eure et la Somme).

Découvrez dans le tableau ci-dessous le calendrier de fermeture générale de la chasse pour la saison 2020-2021, département par département, telles que définies par l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS).

Dates de fermeture générale de la chasse par département (saison 2020-2021)
Source : Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS)
Ain (01)28 février 2021Marne (51)28 février 2021
Aisne (02)28 février 2021Haute-Marne (52)28 février 2021
Allier (03)28 février 2021Mayenne (53)28 février 2021
Alpes-de-Haute-Provence (04)10 janvier 2021Meurthe-et-Moselle (54)28 février 2021
Hautes-Alpes (05)10 janvier 2021Meuse (55)28 février 2021
Alpes-Maritimes (06)28 février 2021Morbihan (56)28 février 2021
Ardèche (07)29 février 2020Moselle (57)1er février 2021
Ardennes (08)28 février 2021Nièvre (58)28 février 2021
Ariège (09)28 février 2021 (zone de plaine et zone de montagne)Nord (59)28 février 2021
Aube (10)28 février 2021Oise (60)28 février 2021
Aude (11)28 février 2021Orne (61)28 février 2021
Aveyron (12)28 février 2021Pas-de-Calais (62)28 février 2021
Bouches-du-Rhône (13)28 février 2021Puy-de-Dôme (63)28 février 2021
Calvados (14)28 février 2021Pyrénées-Atlantiques (64)28 février 2021
Cantal (15)28 février 2021Hautes-Pyrénées (65)28 février 2021
Charente (16)28 février 2021Pyrénées-Orientales (66)28 février 2021
Charente-Maritime (17)28 février 2021Bas-Rhin (67)1er février 2021
Cher (18)28 février 2021Haut-Rhin (68)1er février 2021
Corrèze (19)28 février 2021Rhône (69)28 février 2021
Corse-du-Sud (2A)28 février 2021Haute-Saône (70)28 février 2021
Haute-Corse (2B)28 février 2021Saône-et-Loire (71)28 février 2021
Côte-d'Or28 février 2021Sarthe (72)28 février 2021
Côtes-d'Armor (22)28 février 2021Savoie (73)17 janvier 2021
Creuse (23)28 février 2021Haute-Savoie (74)17 janvier 2021
Dordogne (24)28 février 2021Paris (75)(/)
Doubs (25)28 février 2021Seine-Maritime (76)28 février 2021
Drôme (26)28 février 2021Seine-et-Marne (77)28 février 2021
Eure (27)31 mars 2021Yvelines (78)28 février 2021
Eure-et-Loir (28)28 février 2021Deux-Sèvres (79)28 février 2021
Finistère (29)28 février 2021Somme (80)31 mars 2021
Gard (30)28 février 2021Tarn (81)28 février 2021
Haute-Garonne (31)28 février 2021Tarn-et-Garonne (82)28 février 2021
Gers (32)28 février 2021Var (83)29 février 2020
Gironde (33)28 février 2021Vaucluse (84)28 février 2021
Hérault (34)28 février 2021Vendée (85)28 février 2021
Ille-et-Vilaine (35)- 28 février 2021 (sauf sanglier)
- 31 mars 2021 (uniquement sanglier)
Vienne (86)28 février 2021
Indre (36)28 février 2021Haute-Vienne (87)28 février 2021
Indre-et-Loire (37)28 février 2021Vosges (88)28 février 2021
Isère (38)28 février 2021Yonne (89)28 février 2021
Jura (39)28 février 2021Territoire de Belfort (90)28 février 2021
Landes (40)28 février 2021Essonne (91)28 février 2021
Loir-et-Cher (41)28 février 2021Hauts-de-Seine (92)28 février 2021
Loire (42)28 février 2021Seine-Saint-Denis (93)28 février 2021
Haute-Loire (43)28 février 2021Val-de-Marne (94)28 février 2021
Loire-Atlantique (44)28 février 2021Val-d'Oise (95)28 février 2021
Loiret (45)28 février 2021  
Lot (46)28 février 2021Guadeloupe (971)3 janvier 2021
Lot-et-Garonne (47)28 février 2021Martinique (972)15 février 2021
Lozère (48)31 janvier 2021La Réunion (974)31 décembre 2020
Maine-et-Loire (49)28 février 2021Saint-Pierre-et-Miquelon (975)Date en attente
Manche (50)28 février 2021Saint-Martin (978)3 janvier 2021

Des dates de fermeture de la chasse fixées en fonction des espèces

Le calendrier de clôture de la saison cynégétique varie en fonction des espèces chassées, comme celui indiquant les dates d’ouverture. Dans chaque département, des dispositions particulières sont prises par arrêté.

Chasse aux oiseaux de passage et au gibier d’eau : les dates de fin de saison

Pour ce qui concerne les gibiers d’eau et les oiseaux de passage (canards, oies, tourterelles, pigeons, etc.), un arrêté du ministère de la Transition écologique daté du 19 janvier 2009 indique que la période de fermeture de la chasse s’étend, selon les espèces, entre le 31 janvier et le 20 février (donc entre le 31 janvier 2021 et le 20 février 2021 pour la prochaine saison).

Dates de fermeture générale de la chasse aux oiseaux de passage et au gibier d'eau par département (saison 2020-2021)
Source : Arrêté du 19 janvier 2009 relatif aux dates de fermeture de la chasse aux oiseaux de passage et au gibier d'eau
ESPÈCESDATES DE FERMETURE
Canards de surface
Canard colvert, canard chipeau, canard pilet, canard siffleur, canard souchet, sarcelle d'été, sarcelle d'hiver

Rallidés
Foulque macroule, poule d'eau, râle d'eau

Alaudidés
Alouette des champs
31 janvier 2021
Canards plongeurs
Eider à duvet(*), fuligule milouinan(*), harelde de Miquelon(*), macreuse noire(*), macreuse brune(*)
10 février 2021
Oies
Oie cendrée, oie rieuse, oie des moissons

Canards plongeurs
Fuligule milouin, fuligule morillon, garrot à œil d'or, nette rousse
31 janvier 2021
Limicoles
Barge à queue noire, barge rousse, bécasseau maubèche, bécassine des marais, bécassine sourde, chevalier aboyeur, chevalier arlequin,
chevalier combattant, chevalier gambette, courlis cendré, courlis corlieu, huîtrier pie, pluvier doré, pluvier argenté, vanneau huppé.
31 janvier 2021
Colombidés
Pigeon biset, pigeon colombin, pigeon ramier
10 février 2021
Turdidés
Merle noir, grive litorne, grive musicienne, grive mauvis, grive draine
10 février 2021
Caille des blés, bécasse des bois, tourterelle turque, tourterelle des bois20 février 2021
(*) Du 1er au 10 février, la chasse de ces canards ne peut se pratiquer qu'en mer, dans la limite de la mer territoriale

Ce même arrêté ministériel du 19 janvier 2009 fixe des exceptions de fermeture de chasse aux oiseaux de passage et au gibier d’eau. Ainsi, dans les départements et les communes qui apparaissent dans le tableau ci-dessous, le texte indique que « la chasse des grives litorne, musicienne, mauvis et draine, ainsi que celle du merle noir, ferme le 20 février ».

Départements et communes où la chasse des grives litorne, musicienne, mauvis, draine et merle noir ferme, par exception, le 20 février
Source : Arrêté du 19 janvier 2009 relatif aux dates de fermeture de la chasse aux oiseaux de passage et au gibier d'eau
Alpes-de-Haute-ProvenceDrôme (cantons de Pierrelatte, Saint-Paul-Trois-Châteaux,
Grignan, Nyons, Buis-les-Baronnies, Séderon, Rémuzat,
La Motte-Chalançon, Luc-en-Diois, Châtillon-en-Diois)
Hautes-Alpes
Alpes-MaritimesGard
Ardèche (cantons de Bourg-Saint-Andéol, des Vans, de Vallon-Pont-d'Arc)Hérault
AudeLozère
AveyronPyrénées-Orientales
Bouches-du-RhôneTarn
Haute-CorseVar
Corse-du-SudVaucluse

Dans ces territoires, l’arrêté ministériel du 19 janvier 2009 précise que « la chasse des grives et du merle ne peut être pratiquée du 10 au 20 février qu’à poste fixe matérialisé de main d’homme » (citons les palombières, les miradors de chasse ou encore les huttes)

À noter enfin que des aménagements existent pour la chasse au pigeon ramier. Un arrêté ministériel du 6 février 2013 précise que « par exception (…), la chasse des pigeons ramiers est autorisée du 11 au 20 février, à poste fixe matérialisé de main d’homme ». Il est aussi indiqué que « dans le département du Gers, elle ne peut être pratiquée pendant cette période qu’au tir au posé dans les arbres à l’aide d’appelants (palombes ou pigeons dressés, NDLR) vivants ».

L’arrêté dispose enfin que cette chasse qu’elle « ne peut être pratiquée pendant cette période qu’au posé dans les arbres à l’aide d’appelants vivants ou artificiels » dans les départements suivants :

  • Ariège
  • Aveyron
  • Dordogne
  • Haute-Garonne
  • Gironde
  • Landes
  • Lot
  • Lot-et-Garonne
  • Pyrénées-Atlantiques
  • Hautes-Pyrénées
  • Tarn
  • Tarn-et-Garonne

Quand la saison de la chasse au sanglier s’achève-t-elle ?

Dans la plupart des départements concernés par la présence de cet animal, la chasse au sanglier s’achève fin février. Pour la saison passée, la date était fixée au 29 février 2020. Une exception subsiste dans les départements alsaciens (Haut-Rhin, Bas-Rhin) et de Moselle : la saison cynégétique, ouverte dès le 15 avril, s’achève le 1er février de l’année suivante (soit le 1er février 2020 pour la période précédente). En Moselle, la période de chasse couvre désormais quasiment l’ensemble de l’année, sans interruption ou presque.

POUR INFO : pour lutter contre l’augmentation constante de la population de sangliers, plusieurs départements ont annoncé la saison passée, par voie d’arrêté préfectoral, la prolongation de la chasse à tir au sanglier jusqu’au 31 mars 2020. C’était, par exemple, le cas de l’Ain, du Morbihan, de la Loire-Atlantique ou de la Seine-et-Marne. En Haute-Marne, cette prolongation ne courait que jusqu’au 15 mars 2020.

Chasse à tir, chasse au vol, chasse à courre… Quelles dates de fermeture ?

Comme pour les dates fixées pour le début de la saison, le calendrier de fermeture de la chasse varie selon que ses pratiquants optent pour la chasse à tir, la chasse au vol ou la chasse à courre.

Dates de clôture de la chasse à tir ?

La date signifiant la fin de la saison de la chasse à tir est propre à chaque département. Fixée par arrêté préfectoral, elle correspond à la date de fermeture générale de la chasse dans le département. Pour la saison 2020-2021, cela correspond au 28 février 2021.

Date de fin de la chasse au vol

En ce qui concerne la chasse au vol (fauconnerie et autourserie), les dates de fermeture de la saison changent selon le type de gibier chassé :

  • pour les mammifères et les espèces d’oiseaux sédentaires : un arrêté du 28 mai 2004 fixe la clôture de la chasse au « dernier jour de février » (inclus)
  • pour les oiseaux de passage et le gibier d’eau : les dates de fermeture sont fixées dans l’arrêté du 19 janvier 2009 (voir tableau plus haut)

Quand la saison de la chasse à courre s’achève-t-elle ?

Comme l’indique l’article R424-4 du Code de l’environnement, « la chasse à courre, à cor et à cri est ouverte du 15 septembre au 31 mars ». Pour la saison 2020-2021, la date de clôture de la vénerie est donc fixée au 31 mars 2021.



Grives, merles : la chasse à la glu suspendue pour la saison 2020-2021

Le 27 août 2020, le président de la République Emmanuel Macron a décidé de suspendre la pratique de la chasse à la glu pour les grives et les merles noirs durant la saison 2020-2021. Le quota de chasse à la glu pour ces deux catégories d’oiseaux est, de ce fait, fixé à zéro pour la saison de chasse à venir (contre 42.000 pour la saison 2019-2020).

La chasse à la glu consiste à enduire de colle des branches des arbres pour piéger les grives et les merles noirs. Une fois capturés, ces volatiles sont mis en cage pour servir d’appâts. Par leurs cris, ils appellent d’autres oiseaux qui sont, eux, tirés par les chasseurs. Les oiseaux qui servent d’appelants sont ensuite relâchés à la fin de la saison de chasse.

En prenant cette décision, Emmanuel Macron répond à la fois aux demandes des écologistes et des associations de protection des oiseaux mais aussi à une exigence de la Commission européenne. Depuis 1979, la chasse à la glu est une pratique interdite par l’Union européenne. La France est le dernier pays d’Europe à l’autoriser dans cinq départements du Sud-Est (Alpes-de-Haute-Provence, Alpes-Maritimes, Bouches-du-Rhône, Var et Vaucluse).

Nouveau confinement : la chasse est-elle autorisée ou interdite ?

La pratique de la chasse est-elle autorisée durant la nouvelle période de confinement mise en place a minima jusqu’au 1er décembre 202O pour tenter d’éradiquer l’épidémie de Covid-19 ? A priori, la réponse est non puisque, sur la base du décret à portée nationale paru dans le Journal Officiel du 30 octobre 2020, la chasse ne fait pas partie des cas de dérogation autorisant à quitter son domicile durant le reconfinement.

« Si aucun texte officiel n’interdit la chasse en tant que tel, le déplacement qui lui est lié est pour l’instant interdit », explique de son côté la Fédération nationale des chasseurs de France (FNC). Et de poursuivre : « Il semblerait donc que seuls les chasseurs qui n’ont pas besoin de quitter leur propriété privée pour exercer cette activité soient en mesure de le faire ».

Dans un communiqué diffusé le 2 novembre 2020, la secrétaire d’État chargée de la Biodiversité, Bérengère Abba, a indiqué que des « dérogations » au confinement pourront être accordées aux chasseurs « sur demande de l’autorité administrative » et « pour des raisons d’intérêt général ». Des dérogations qui s’annoncent très limitées.

« Nous nous devons d’éviter un accroissement des dégâts faits aux cultures, aux forêts et aux biens par une prolifération des populations de grand gibier comme les sangliers ou les chevreuils », a expliqué Bérengère Abba dans son communiqué. Et de préciser que des « prélèvements d’espèces chassables » seront définis au niveau local.

Il semble donc que, comme lors du premier confinement du printemps 2020, il faille attendre la publication des arrêtés au niveau préfectoral pour éclaircir les interrogations autour de l’autorisation ou non de chasser dans tel ou telle département.

La Fédération des chasseurs des Ardennes (FDC 08) a, d’ores et déjà, fait savoir via sa page Facebook, que la saison de la chasse était « suspendue jusqu’à nouvel ordre » dans le département.

Lors du confinement de mars-mai 2020, une grande partie des activités cynégétiques avaient pris fin le 1er mars, avec la fin de la saison officielle. Seule la chasse à courre avait pu rester momentanément active, ainsi que la chasse au sanglier dans certains départements confrontés à une augmentation de la population de ces animaux.

À l’époque, le ministère l’Intérieur avait indiqué à propos de la chasse que « cette activité qui peut s’apparenter à un loisir n’est pas permise, sauf autorisation préfectorale pour lutter contre un animal nuisible ou menaçant ».



La réglementation pour la pratique de la chasse

L’obligation de port du permis de chasse

L’article L423-1 du Code de l’Environnement dispose que « nul ne peut pratiquer la chasse s’il n’est titulaire et porteur d’un permis de chasser valable ». La détention du permis de chasse est donc obligatoire pour pouvoir chasser.

Les modalités de délivrance et de validation du permis de chasse sont fixées par l’arrêté du 30 juin 1975. Depuis cette date, c’est un document officiel permanent, au même titre que le permis de conduire. Il est délivré par le préfet du département où la personne qui en fait la demande est domiciliée.

Depuis le 1er janvier 2014, l’examen du permis de chasser comporte une seule épreuve avec des exercices pratiques et des questions théoriques. Une fois le permis acquis, son titulaire peut chasser sur le territoire français, à la condition de s’être acquitté de la redevance cynégétique annuelle, d’être membre de la fédération du département il chasse et d’avoir souscrit une assurance.

Pour faire une demande de délivrance du permis de chasse, il faut remplir un formulaire Cerfa n°13943*02 (téléchargeable en ligne). Pour une demande de validation du permis, c’est le formulaire Cerfa n°12660*02 (à télécharger en ligne). La mise en œuvre de la procédure du « guichet unique » permet de regrouper l’ensemble des formalités de la validation à l’occasion d’une seule démarche.

Le permis de chasse permet également l’acquisition et la détention d’armes de catégorie C et leurs munitions, toujours sous condition de déclaration.

IMPORTANT : s’il égare son permis, les chasseur ne peut plus exercer son activité tant qu’il n’a pas reçu le duplicata de son titre (la présentation de l’attestation du permis n’est pas suffisante).

Chasse : le montant de la redevance pour la saison 2020-2021

Chaque année, les chasseurs doivent s’acquitter d’une redevance cynégétique afin de renouveler leur permis de chasse. La cotisation est obligatoire pour tous les chasseurs qui chassent le grand gibier. Il faut également s’acquitter tous les ans de la cotisation fédérale du département choisi (son montant est variable) et du droit de timbre.

Il existe deux types de redevance cynégétique :

  • la redevance nationale : elle permet à son titulaire de chasser sur l’ensemble du territoire français
  • la redevance départementale : elle autorise la pratique de la chasse dans le département de validation, ainsi que dans la partie contiguë du territoire de chasse située dans les départements limitrophes

Le montant de la redevance varie selon le type de validation du permis de chasse. Celle-ci peut être annuelle ou temporaire. La validation temporaire peut être accordée pour trois jours consécutifs (renouvelable deux fois au cours d’une même campagne cynégétique, moyennant paiement d’une redevance cynégétique et d’une cotisation fédérale temporaires) ou pour neuf jours consécutifs (non renouvelable et subordonnée au paiement des redevances). Important : ces deux modalités de validation temporaire ne sont pas cumulables.

Les tarifs des redevances sont fixés chaque année par arrêté. À noter que les prix ont diminué de moitié pour un chasseur qui valide pour la première fois son permis de chasse (pour la saison qui suit l’obtention du permis).

Les tarifs en vigueur pour pratiquer la chasse en 2020-2021 sont indiqués dans le tableau suivant (ils sont valables jusqu’au 30 juin 2021) :

Coût du permis de chasse en 2020-2021 
Source : arrêté du 14 mai 2020 relatif au montant des redevances cynégétiques

Durée de la validation nationale et départementale
Montant de la redevanceDroit de timbre
Pour la première année (saison qui suit l’obtention du permis)Pour les années suivantes
Annuelle22,48 euros44,95 euros9 euros
Neuf jours15,66 euros31,31 euros9 euros
Trois jours11,11 euros22,22 euros9 euros

Comme le gouvernement s’y était engagé, la loi de finances pour 2019 a divisé par cinq les montants désormais acquittés par les titulaires du permis de chasse. En 2018, les tarifs s’élevaient à 227,68 euros pour une redevance annuelle, à 136,13 euros pour une durée de neuf jours et à 67,94 euros pour trois jours.

IMPORTANT : depuis 2020, les montants de la redevance cynégétique nationale sont indexés chaque année sur le taux de progression de l’indice des prix à la consommation hors tabac. La somme à payer évolue donc chaque année en fonction de l’évolution du coût de la vie mesuré calculée par l’Insee.

Jours et heures autorisés pour la pratique de la chasse

Les jours et les heures au cours desquels les titulaires d’un permis valables peuvent s’adonner à la chasse sont fixés par un arrêté propre à chaque département. Les périodes varient également en fonction de l’espèce chassée. Pour connaître les jours de chasse autorisés, il faut donc se tourner vers sa fédération nationale.

À noter que le « jour sans chasse » national introduit en France en juillet 2000 (il était fixé au mercredi à l’époque) a été abrogé en juillet 2003.

Maisons, routes, chemins… Les règles relatives aux distances de sécurité

Quelles règles pour la chasse à proximité des habitations ?

Quelle distance les chasseurs doivent-ils respecter près des habitations pour chasser ? En réalité, deux cas de figure existent. Dans tous les cas de figure, le tir en direction d’une habitation est formellement proscrit.

D’abord, dans les départements qui disposent d’associations communales de chasses agrées (ACCA), et conformément à l’article L422-10 du Code de l’environnement, il est interdit de chasser dans un rayon de moins de 150 mètres autour d’une habitation (y compris caravanes, remises, abris de jardin, bâtiments agricoles et leurs dépendance) et sur les terres dont les propriétaires ont fait opposition à la chasse. En revanche, sont exonérés de cette interdiction les propriétaires qui chassent ou qui font chasser sur leurs propriétés (par bail de chasse ou sur invitation).

Dans les autres départements que ceux disposant d’ACCA, la distance de tir autorisée ou non à proximité des habitations peut être fixée par un arrêté préfectoral (il faut se renseigner auprès de sa mairie ou de sa préfecture). Les textes interdisent généralement la chasse dans un rayon de moins de 150 mètres autour de l’habitation. Là encore, cette réglementation encadrant les distances d’éloignement ne s’applique pas aux propriétaires qui chassent ou font chasser sur leurs terres.

Par ailleurs, un maire peut décider d’agrandir le périmètre d’interdiction de la chasse à 200 mètres autour des habitations, par arrêté municipal.

Quid de la chasse sur les chemins publics et les chemins privés ?

Sur les voies ouvertes à la circulation publique (route communale, départementale ou nationale, chemin, voie verte), la pratique de la chasse est proscrite. Cela tient au fait de l’interdiction absolue d’utiliser des armes à feu sur ou en direction des axes de circulation, conformément à la circulaire n°82-152 du 15 octobre 1982 du ministère de l’Intérieur relative à la chasse et à la sécurité publique. De même, ce même texte indique que l’usage d’une arme est feu est également prohibée sur les voies ferrées ou dans les emprises et enclos dépendants des chemins de fer.

Qu’en est-il pour les voies privées non ouvertes à la circulation publique ou les chemins d’exploitation appartenant à des particuliers ? Dans ces cas de figure, la chasse demeure possible. Deux conditions s’imposent toutefois :

  • obtenir, au préalable, l’accord exprès des détenteurs du droit de chasse
  • respecter les réglementations qui limitent ou interdisent la chasse sur ces chemins

Sur les chemins ruraux, la chasse est autorisée dans le cadre réglementaire défini par la commune.

Un conseil : mieux vaut se renseigner au cas par cas auprès de la mairie ou du propriétaire du chemin concerné.

Quel droit dans les cultures et les terrains occupés par du bétail ?

Durant la saison cynégétique, les chasseurs sont autorisés à passer dans des terres non dépouillées de leurs fruits (des champs de blé ou de maïs, par exemple) pour rejoindre une autre zone de chasse. Ils doivent simplement veiller à ne pas commettre de dégradations.

Qu’en est-il dans les vignes et des vergers ? Par principe, la chasse n’est autorisée qu’à partir du moment où les récoltes sont achevées.

Sous réserve d’une autorisation, la chasse est également possible sur un terrain occupé par du bétail ou de animaux domestiques, à condition de ne pas effrayer les bêtes ni de les laisser s’échapper. En cas d’absence d’autorisation, le propriétaire est en droit de porter plainte pour chasse sur autrui sans autorisation (cf. article L428-1 du Code de l’environnement). Il ne peut en revanche interdire le droit de passage des chasseurs dès lors qu’ils ne créent pas de désagréments.

Quelle assurance souscrire pour pouvoir chasser ?

La chasse est un loisir particulièrement dangereux, puisque cette activité se pratique avec une arme à feu. Raison de plus pour être assuré correctement.

Pour valider son permis de chasse, le chasseur doit avoir payé sa contribution annuelle à la fédération départementale, s’être acquitté de la redevance cynégétique nationale (pour l’année, neuf jours ou trois jours) et avoir souscrit une assurance « responsabilité civile chasse » pour la durée de la saison (à distinguer de son assurance responsabilité civile, obligatoirement intégrée dans son assurance habitation).

Cette assurance « responsabilité civile chasse » permet notamment d’être couvert en cas de dommage (corporel, matériel ou immatériel) causé à des tiers par tout acte de chasse. Cette assurance doit couvrir les dommages causés par le chasseur ou par les chiens sous sa responsabilité. C’est pourquoi les chiens doivent faire l’objet d’une assurance spécifique.

En cas de contrôle au cours de la saison, le chasseur est tenu de présenter son attestation d’assurance. Le défaut d’assurance entraîne la non-validité du permis de chasse. En cas d’accident, les frais et indemnisations sont entièrement à sa charge.

Le chasseur peut également souscrire, de manière facultative, une assurance individuelle accident ou l’assurance protection juridique. Il lui est fortement conseillé d’assurer son matériel en cas de dommage ou de vol. Une assurance spécifique peut aussi être souscrite par un chasseur disposant d’un abri de chasse.

Non-respect du droit de chasse : quelles sont les sanctions ?

Tout chasseur qui ne respecte pas la réglementation encadrant la pratique de la chasse s’expose à des sanctions plus ou moins lourdes (amendes, retrait du permis de chasse, emprisonnement). Le tableau des infractions et des peines encourues pour non-conformité aux règles de la chasse sont mises à disposition des chasseurs par chaque fédération départementale. La plupart des sanctions sont inscrites dans le décret n°2007-533 du 6 avril 2007 relatif aux sanctions pénales en matière de chasse.

Selon la nature de l’infraction commise, les peines seront prononcées au regard des dispositions inscrites dans le Code de l’environnement, le Code pénal ou le Code de procédure pénale. Cela est somme toute logique, puisque la sanction ne sera pas la même pour un défaut de présentation de permis de chasser valable, la prédation d’un animal protégé, la chasse sur le terrain d’un propriétaire sans son consentement ou un accident ayant causé des blessures ou la mort d’un promeneur.

Conformément à l’article L423-2 du Code de l’environnement, chasser sans être porteur de l’autorisation requise se traduit pas une amende forfaitaire de 11 euros qui peut être majorée à 33 euros. Le chasseur qui continuer à chasser après avoir été privé de son permis s’expose à une amende pénale de 30.000 euros et une peine de deux ans de prison.

La chasse sur le terrain d’autrui sans le consentement du propriétaire ou du détenteur de droit de chasse est punie d’une amende de 1.500 euros, selon les dispositions de l’article R428-1 du Code de l’Environnement.

Le fait de chasser une espèce de gibier dont la chasse n’est pas autorisée expose le contrevenant à une amende de 1.500 euros (article R.428-5 1° du Code de l’Environnement).

En cas d’accident, l’auteur est passible de peines prévues par le Code pénal aux articles L221-6 et suivantes, L222-19 et suivantes, L223-1 et suivantes et R625-2. Des peines complémentaires sont systématiquement applicables.

Dans le cas d’un homicide involontaire ou de coups et blessures involontaires, le chasseur peut notamment se voir retirer son permis de chasser jusqu’à cinq ans ou définitivement si l’accident a lieu par tir direct, sans identification de la cible (cf article L428-14 du Code de l’Environnement).

Les règles encadrant l’usage des chiens de chasse

Avant de trouver le (ou les) compagnon à quatre pattes qui va l’épauler pendant la chasse, le chasseur a intérêt à bien se renseigner. Car toutes les races de chien ne sont pas autorisées à jouer le rôle d’auxiliaire. Ainsi, l’article 8 d’un arrêté du 1er août 1986 interdit « l’emploi des chiens lévriers pur-sang ou croisés, des chiens molossoïdes pur-sang ou croisés, ainsi que des chiens classés comme dangereux au sens de la réglementation ». Pas question de partir à la chasse avec un rottweiler ou un dogue argentin !

Le choix d’un chien doit être analysé au regard du style de chasse pratiqué (Beagle ou Grand Bleu de Gascogne pour traquer le gibier à poil, Épagneul Breton ou Setter pour pister le gibier à plume, Labrador pour déloger le gibier, un Teckel ou un Fox Terrier pour la traque en terrier). De son côté, la chasse à courre recourt à des races de chiens ayant un odorat et un instinct prédateurs particulièrement développés.

Le chien de chasse est sous la responsabilité de son maître. C’est plus particulièrement vrai durant la saison cynégétique. La quête d’un chien de chasse hors la présence et la participation de son maître n’est pas considérée comme acte de chasse, mais (à l’instar de tout autre chien) de divagation (cf. arrêté du 16 mars 1955).

Concernant la vaccination, le chien de chasse a des besoins plus étendus que ses congénères qui n’arpentent pas les campagnes ou les bois avec autant d’assiduité que lui. Les rappels de vaccins doivent être effectués chaque année. Il est recommandé de vacciner son animal contre les maladies canines communes (Carré, Hépatite, Parvovirose, Parainfluenza ou « CHPP »), mais aussi contre la leptospirose qu’il est susceptible d’attraper en courant dans la nature. La vaccination contre la rage n’est pas une obligation en France.

Enfin, si son assurance responsabilité civile (obligatoire) couvre les dommages causés par son chien, le chasseur peut également souscrire une assurance chien de chasse (il sera indemnisé en cas de dommages causés à son animal).

Chasse accompagnée : quel âge minimum pour accompagner un chasseur ?

La chasse est aussi une question d’apprentissage et d’expérience. C’est dans cet esprit qu’a été instituée la chasse accompagnée. Elle permet de chasser gratuitement pendant un an (et une seule fois par personne) après une formation pratique élémentaire aux côtés d’un « parrain » expérimenté, détenteur du permis de chasser depuis plus de cinq ans et validé pour l’année en cours.

La pratique de la chasse accompagnée est ouverte généralement aux mineurs âgés de 15 ans ou plus. Mais la formation pratique, indispensable pour l’obtention d’une autorisation de chasser accompagné, peut être suivie dès l’âge de 14 ans et demi auprès des fédérations départementales des chasseurs, qui organisent plusieurs formations par an. Cette formation se compose de trois parties centrées sur la sécurité. Un décret du 6 février 2020, entré en vigueur le 1er juillet 2020, fixe la procédure de demande d’autorisation de chasse accompagnée auprès de la fédération départementale des chasseurs, qui est désormais l’unique interlocuteur en la matière.

Pour obtenir une autorisation de chasse accompagnée, deux étapes sont impératives :

  • suivre la formation élémentaire auprès de la fédération départementale des chasseurs
  • faire parvenir une demande d’autorisation de chasse accompagnée au président de la fédération départementale des chasseurs moins d’un an après avoir suivi la formation (joindre, en pièces justificatives, le formulaire d’autorisation de chasse accompagnée et un copie de sa carte d’identité)

En action de chasse, le chasseur doit être muni de son autorisation de chasser accompagné.

IMPORTANT : pour la chasse à tir, le « filleul » et son « parrain » ne peuvent disposer, sur le lieu de chasse, que d’une arme pour deux.