mardi 17 septembre 2024

camera 4G pourquoi choisir

 

Les caméras de chasse 4G : Capturer et recevoir des photos et vidéos en direct

Les caméras de chasse 4G ont révolutionné l’observation de la faune et la surveillance des propriétés en permettant de recevoir des photos et vidéos en temps réel, directement sur un smartphone ou un ordinateur, via un réseau cellulaire. Grâce à cette technologie, les utilisateurs n’ont plus besoin de se rendre sur place pour récupérer les images, offrant ainsi un confort et une réactivité sans précédent.

Qu’est-ce qu’une caméra de chasse 4G ?

Une caméra de chasse 4G est un dispositif équipé d’une connectivité mobile qui utilise le réseau 4G pour transmettre instantanément des photos et vidéos capturées par la caméra. Contrairement aux caméras classiques qui enregistrent les données sur une carte SD, les caméras 4G envoient directement les images à l’utilisateur, via une application mobile ou par email. Cette fonctionnalité est particulièrement utile pour les chasseurs, les agriculteurs ou toute personne souhaitant surveiller un terrain sans y être physiquement présent.

Fonctionnalités principales des caméras de chasse 4G

  1. Transmission en temps réel : Dès qu’un mouvement est détecté par la caméra, elle capture une photo ou une vidéo et l’envoie instantanément sur votre smartphone via une application dédiée ou par email/SMS. Cela permet une réaction immédiate en cas de présence d’animaux ou d'intrus.

  2. Vision nocturne : La plupart des modèles sont équipés de LED infrarouges pour capturer des images dans l'obscurité, sans alerter la faune ni les intrus. Ces caméras assurent ainsi une surveillance 24h/24.

  3. Enregistrement vidéo HD : En plus de transmettre des photos, certaines caméras 4G peuvent également envoyer des vidéos en haute définition, offrant des détails précis sur ce qui se passe sur le terrain. Les vidéos peuvent être enregistrées sur une carte SD tout en envoyant des aperçus instantanés.

  4. Notifications instantanées : L’utilisateur reçoit des notifications dès qu’un mouvement est détecté, ce qui permet de suivre en direct les événements qui se produisent dans la zone surveillée.

  5. Autonomie et gestion à distance : Grâce à des panneaux solaires ou des batteries longue durée, ces caméras peuvent rester opérationnelles pendant plusieurs mois. De plus, l’utilisateur peut contrôler la caméra à distance, modifier les paramètres, ou activer/désactiver certaines fonctionnalités via une application mobile.

Avantages des caméras de chasse 4G

  1. Surveillance à distance sans déplacement : Grâce à la connectivité 4G, il n’est plus nécessaire de se rendre sur place pour consulter les images ou remplacer la carte mémoire. Cela offre un gain de temps considérable, notamment pour les chasseurs qui surveillent des zones éloignées ou pour les propriétaires cherchant à protéger des biens isolés.

  2. Sécurité renforcée : En recevant instantanément des alertes et des images sur votre téléphone, vous pouvez réagir rapidement en cas d’intrusion sur votre terrain ou dans une zone surveillée.

  3. Adapté aux environnements isolés : Les caméras 4G sont particulièrement utiles dans les zones où l'accès à Internet fixe est limité ou inexistant. Elles fonctionnent uniquement avec une carte SIM et un forfait mobile compatible.

Comment choisir une caméra de chasse 4G ?

Voici quelques critères à prendre en compte pour bien choisir une caméra de chasse 4G :

  • Qualité de l'image et de la vidéo : Optez pour une caméra avec une résolution minimale de 12 MP pour les photos et de la vidéo Full HD (1080p) pour des enregistrements nets.

  • Portée du capteur de mouvement : La portée de détection est un facteur clé, particulièrement dans les environnements naturels. Choisissez une caméra avec une portée de détection d’au moins 15 mètres.

  • Autonomie de la batterie : Assurez-vous que la caméra dispose d'une batterie longue durée, voire d’une compatibilité avec des panneaux solaires pour une autonomie prolongée.

  • Étanchéité et robustesse : La caméra doit être résistante aux intempéries pour garantir une utilisation dans des conditions extérieures difficiles (pluie, neige, soleil).

  • Facilité d'utilisation de l'application mobile : Vérifiez que l'application associée est intuitive et qu'elle permet de gérer facilement les paramètres de la caméra à distance.

Modèles populaires de caméras de chasse 4G

  1. Spypoint LINK-MICRO-LTE : Compacte et discrète, cette caméra est équipée de la 4G et permet de recevoir des images instantanément sur smartphone. Elle est particulièrement appréciée pour son rapport qualité-prix.

  2. Suntek HC-801LTE : Dotée d'une résolution de 16 MP et capable de filmer en 1080p, cette caméra est un excellent choix pour les utilisateurs cherchant un bon compromis entre performances et prix.

  3. BolyGuard BG310-M : Une caméra avec une très bonne qualité d’image et une connectivité 4G fiable. Elle offre également une bonne autonomie et une grande résistance aux conditions météorologiques.

Conclusion

Les caméras de chasse 4G sont des outils puissants pour surveiller des zones éloignées et recevoir des alertes instantanées avec des photos et vidéos en direct. Que ce soit pour l’observation de la faune ou la sécurité de votre propriété, ces caméras offrent une solution pratique, réactive et économique. Leur installation est simple, et grâce à la connectivité 4G, vous restez connecté à tout moment.

Si vous cherchez à améliorer votre surveillance à distance ou optimiser vos sessions de chasse, explorez notre gamme de caméras de chasse 4G sur MaCameraVideo.com et trouvez le modèle qui répond à vos besoins !

Arrêt de la 2G et 3G : la mise à mort de millions d’objets 2025

 

Arrêt de la 2G et 3G : la mise à mort de millions d’objets




À partir de 2025, les réseaux 2G et 3G vont peu à peu s’éteindre. De quoi provoquer un énorme gaspillage, de nombreux équipements étant concernés : téléphones, voitures et même les ascenseurs.

Les 4 grands opérateurs, propriétaires des réseaux, ont annoncé la fin de la 2G et de la 3G dans les années à venir. Alors que pour Free, la 2G est déjà inactive, pour Orange, la fin est annoncée pour 2025 et pour SFR et Bouygues pour 2026. La 3G suivra 2 à 3 ans plus tard selon les opérateurs. Et certaines zones en France sont déjà concernées par ces arrêts.

Cette décision commerciale est liée à l’optimisation de la maintenance des réseaux et surtout au développement des nouvelles technologies (la 5G).
Tous les effets de bord n’ont pas été pris en compte et chez TeleCoop nous nous inquiétons d’un manque très important de transparence sur les conséquences et le calendrier d’exécution. 

Lien entre la fin de la 2G/3G et le déploiement de la 5G

Quand Orange a annoncé en mars 2022, la fin de la maintenance de ses réseaux 2G pour 2025 et la fin de la maintenance des réseaux 3G pour 2028, le lien avec l’arrêt de l’empilement des réseaux est clairement évoqué.

« Cette volonté de ne plus faire coexister plusieurs technologies est un axe fort de la stratégie “ Engage 2025 ” du Groupe. » 

Ainsi, la mise en œuvre de la 5G, sonne la mise à mort de la 2G car cela implique 4 réseaux à entretenir.

Chez TeleCoop, nous avons souvent évoqué l’aspect non essentiel de la 5G et voici un autre effet à constater de la mise en œuvre.

Un renouvellement nécessaire de millions d’objets et pas seulement des téléphones…

Cela implique que les téléphones compatibles uniquement avec la 2G ou la 3G vont devenir obsolètes. C’est le cas des dumbphones (en opposition aux smartphones) qui ne servent qu’à téléphoner, qui sont très durables, avec une batterie qui dure longtemps et qui équipent encore 17 % des français.

Nous savons que plus de 69 millions d’équipements se connectent au moins une fois dans l’année aux réseaux 2G/3G.
Certains autres objets du quotidien utilisent les technologies 2G et 3G, comme les systèmes d’alarmes dans nos ascenseurs, dans les pacemakers ou encore la téléassistance pour les personnes âgées.

Par exemple :

· La moitié des 600 000 ascenseurs en France sont connectés en 2G/3G pour la téléalarme,

· Les véhicules commercialisés entre 2010 et 2021 ont des systèmes d’alertes intelligents connectés en 3G.

Théoriquement les services machine to machine seraient maintenus, mais nous avons, à l’heure actuelle, très peu d’informations vis-à-vis de ce plan d’arrêt de la part des opérateurs.

La 2G très sobre pour téléphoner, la 3G plus énergivore dans l’échange de données

La 2G est apparu dans les années 90. Elle est particulièrement sobre quand il s’agit de l’utiliser pour appeler et elle a un taux de couverture très important : plus de 99 % de la population et plus de 94 % du territoire.

Dans les années 2000, le besoin en transmission de données est apparu et la 3G a été mise en place. C’est notamment le début des MMS.

Il est vrai qu’aujourd’hui, à volume de données constant, la 4G et la 5G sont beaucoup moins énergivores. Mais bien sûr, c’est sans compter sur l’effet rebond. Depuis la mise en place de la 4G, en 2011, les échanges de données ont été multipliés par 225.

Pour certains spécialistes, il aurait été beaucoup plus intéressant de maintenir la 2G, pour les besoins en téléphonie et d’abandonner dans un premier temps la 3G car très émettrice pour l’échange de données.

Les leviers d’actions aux mains des pouvoirs publics

« C’est aujourd’hui une décision commerciale […] alors que cela devrait être une décision démocratique » - Marceaux Coupechoux, professeur d’Informatique à l’école d’ingénieurs Telecom Paris et à l’École Polytechnique, membre du réseau EcoInfo.

En effet, nous ne pouvons qu’appuyer ce propos, les télécoms sont un bien d’intérêt général où les décisions doivent être prises en commun et pour le bien commun.

De plus, l’Etat a le pouvoir d’imposer un réseau résiduel 2G commun entre l’ensemble des opérateurs. Cela fait complètement sens d’un point de vue énergétique et c’est ce qui est préconisé par Frédéric Bordage, le fondateur de Green IT.

vendredi 25 août 2023

ouverture chasse le 17 septembre 2024 à 9h00

L’ouverture de la chasse pour la saison 2024-2025 en France est fixée par des arrêtés préfectoraux, avec des variations importantes selon les départements et les espèces chassées. Voici un aperçu des principales informations concernant l'ouverture par région et les espèces concernées :

Dates d'ouverture selon les départements :

  • Départements de la zone nord et centre (comme l'Aisne) : l’ouverture générale de la chasse est prévue le 15 septembre 2024.
  • Départements de la zone sud (comme les Hautes-Alpes, l’Ariège) : ouverture prévue le 8 septembre 2024.

Spécificités par type de chasse :

  • Gibier d'eau et oiseaux migrateurs : La chasse aux oiseaux de passage (grives, bécasses) et au gibier d’eau (canards, oies) suit des périodes d’ouverture spécifiques. Par exemple, les dates d’ouverture peuvent varier à partir de mi-août 2024 dans certaines zones humides et s’étendre jusqu’en janvier 2025.
  • Grand gibier (cerf, chevreuil, sanglier) : Dans de nombreux départements, la chasse au grand gibier est soumise à des périodes d’ouverture anticipées, souvent à partir de fin août.

Exemples de départements :

  • Hautes-Alpes (05) : Ouverture le 8 septembre 2024.
  • Aisne (02) : Ouverture le 15 septembre 2024.
  • Ardennes (08) : Ouverture le 15 septembre 2024.

Fermeture de la saison :

Les dates de fermeture varient également selon les espèces et les départements, mais la majorité des espèces voient leur chasse fermée au plus tard fin janvier 2025. Les dérogations locales permettent parfois de prolonger la chasse pour le grand gibier ou pour des raisons de gestion des populations (comme la chasse au sanglier qui peut être étendue).

Réglementation et sécurité :

Les chasseurs doivent respecter des règles strictes de sécurité, notamment le port de gilets fluorescents pendant les battues, et signaler les zones de chasse pour éviter les accidents​(

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Pour des informations détaillées sur chaque département, tu peux consulter la carte des dates d’ouverture et de fermeture de la chasse proposée par la Fédération nationale des chasseurs, où tu peux choisir ton département pour voir la réglementation locale exacte.


Les dates d'ouverture et de clôture de la chasse à tir du gibier sédentaire sont fixées par arrêté préfectoral du 11 mai 2023. Cette année, l'ouverture générale interviendra le 17 septembre 2023 à 9h00 et la clôture au 29 février 2024 au soir.

Arrêté d'ouverture de la chasse pour la saison 2023-2024

Période d'ouverture anticipée de la chasse aux sangliers :

ATTENTION, pour pouvoir chasser le sanglier, il faut être adhérent au plan de gestion mis en place par la Fédération départementale des chasseurs. Pour toute question relative au plan de gestion, vous pouvez prendre contact directement avec la FDC44.

Du 15 août 2023 au 31 mars 2024 sur toutes les communes du département, tous les modes de chasse sont autorisés (affût, approche et battue).


Hormis pour la Corse et les départements de l’Est de la France qui ont déjà ouvert, le grand jour est pour très bientôt pour une large moitié Sud de la France.


Dés dimanche, des milliers de nemrodes vont pouvoir de nouveau arpenter les plaines, taillis et autres vignes à la recherche de petits gibiers, accompagnés bien souvent de leurs compagnons à 4 pattes et de la future génération.

Pour la moitié Nord de la France, il faudra patienter traditionnellement une semaine de plus. L’ouverture générale aura lieu le 18 septembre.



Enfin, pour les moins chanceux que sont la Sarthe, le Cher, le Loir-et-Cher, l’Eure-et-Loir, l’Orne et la Manche, il faudra ronger son frein jusqu’au 25 septembre.



dimanche 15 novembre 2020

Chevaux mutilés SUITE

Chevaux mutilés


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CHEVAUX MUTILÉS: APRÈS DES MOIS DE PSYCHOSE CHEZ LES ÉLEVEURS, LES ESPRITS COMMENCENT À S'APAISER


Depuis environ trois semaines, le nombre d'agressions de chevaux est en baisse. Si les éleveurs ont retrouvé un train de vie plus apaisé, leurs inquiétudes ne se sont pas totalement envolées.

Mystère de l'été, la vague de mutilations d'équidés a suscité l'émoi en France et tenu en haleine des centaines d'éleveurs. Durant de nombreux mois, ils ont appréhendé chaque nuit, chaque réveil. La peur de retrouver leurs animaux morts, avec une oreille coupée, un oeil énucléé, des lacérations au niveau des parties génitales s'est insinuée dans tous les haras de l'Hexagone.

Au total, plus de 400 mutilations ont été rapportées, entraînant l’ouverture de quelque 200 enquêtes dans plus de la moitié des départements français. Les gendarmes ont pu écarter 245 cas pour lesquels les causes des blessures ou de la mort se sont avérées naturelles ou accidentelles et plus de 80 dossiers restent à l’étude, selon les informations du Progrès. Après ces longs mois de psychose au cours desquels de nouvelles agressions ont été relatées presque quotidiennement, ces actes macabres semblent donc se tarir.


"On ne sait pas s’ils ont vraiment arrêté de s'en prendre à nos chevaux ou si ça s’est juste calmé parce qu'on en a énormément parlé. Ou peut-être qu’ils essaient simplement de nous endormir pour qu’on baisse notre garde…", se questionne Laure Hakim.

Car si le nombre de cas baisse, quelques cas sont toujours rapportés. Ce samedi matin, une jument en gestation a ainsi été retrouvée morte avec l'oreille gauche tranchée dans la commune de Sauvelade, dans les Pyrénées-Atlantiques.

Le Covid et le confinement, nouvelle source de stress

A ces interrogations s'ajoute un nouveau facteur d’angoisse: le reconfinement. Les récentes mesures imposant la fermeture des établissements recevant du public ainsi que la suspension des activités de sport et de loisirs, les centres équestres sont contraints de fermer boutique jusqu'au 1er décembre minimum. Aux attelages de Tro Coet, dans le Morbihan, l'inquiétude engendrée par les pertes financières à venir prend désormais le pas sur la peur des mutilations.



Des dizaines de mutilations de chevaux ont été recensés depuis le début de l'année 2020 dans plusieurs départements français et se sont intensifiés pendant l'été.  
Des chevaux du ranch de l\'Espoir, à Villefranche-Saint-Phal (Yonne), le 21 septembre 2020.

Chevaux mutilés : un collectif se crée pour faire avancer les enquêtes

Depuis le mois d'août, des faits de mutilation, principalement de chevaux, parfois mortels, ont été signalés un peu partout sur le territoire. Des dizaines d'enquêtes ont été ouvertes .


FAIT DIVERS – Depuis plusieurs mois dans toute la France, des équidés sont la cible d'agressions très violentes ayant parfois conduit à leur mort. Des enquêtes ont été ouvertes dans plusieurs départements mais le mystère reste entier et le portrait-robot d'un suspect a été diffusé.

Des mutilations qui se répètent, une inquiétude qui grandit, une psychose qui s'installe, des appels à témoins lancés et un ou plusieurs auteurs qui courent toujours. Depuis des mois, un phénomène macabre s'abat sur la France avec une fréquence de plus en plus régulière. Presque chaque semaine désormais, pour ne pas dire chaque jour, des équidés sont retrouvés mutilés dans les champs, paddocks ou dans les prés par les éleveurs, agriculteurs ou propriétaires d'animaux. 

Principale cible des tortionnaires : des juments, poneys ou chevaux. LCI fait le point sur cette série noire qui reste encore un mystère.

De premiers cas constatés en 2018

Si les agressions d'animaux ne sont pas nouvelles, elles étaient plutôt isolées jusqu'à il y a deux ans environ. Selon une note du Service central du renseignement territorial (SCRT) datée du 30 juin 2020, depuis le 1er décembre 2018, au moins onze cas de mutilations de chevaux ont été recensés sur cette période dans toute la France. 

Mais depuis le début de l'année 2020, les faits se sont  multipliés. Parmi eux, le 12 février, un cheval de 4 ans du lycée agricole de Château-Salins (Somme) est mort après avoir été violemment frappé à la tête et mutilé. Trois jours plus tard, c'est  le trotteur Démon du Médoc qui connaît le même sort, une oreille sectionnée, dans son paddock au centre d'entraînement du Girouard, près des Sables-d'Olonne (Vendée). Le cheval, qui présentait déjà beau sur son CV, était voué à devenir une star des hippodromes.




Le 14 mai au matin, à Berny-en-Santerre (Somme), Mélissa Véron a retrouvé sa jument de trois ans, sans vie, dans la pâture d'une écurie. Selon sa propriétaire, l'animal "avait une oreille en moins, très creusée à l'intérieur de la tête et une moitié de l'œil retirée". Mi-juin, c'est Alain Comalada, éleveur de chevaux de sport à Lammerville (Seine-Maritime) qui a découvert son poulain Jador your life, une entaille entre l'épaule et le poitrail. L'animal n'est pas mort, mais a eu 50 points de suture.

Recrudescence des mutilations cet été

La note SCRT du 30 juin est désormais caduque. Sur la période de cet été uniquement, c'est une dizaine de chevaux et poneys qui ont fait l'objet de mutilations dans différents départements français. Dans la nuit du 1er au 2 août, un poney alezan était retrouvé mort et mutilé en Essonne. Le 8 août, c'était une pouliche de 18 mois à Cluny (Saône-et-Loire): "une oreille coupée et un œil arraché, le cœur poignardé et le vagin enlevé" selon ses propriétaires pour qui l'animal a été attrapé au lasso.

Ces derniers jours, une jument a subi pareils sévices dans le Jura et un pur-sang a été égorgé dans les Côtes-d'Armor, tandis que des organes étaient prélevés sur un cheval déjà mort dans la Loire. Précédemment, le Puy-de-Dôme, la Moselle, la Vendée, l'Aisne ou la Seine-Maritime ont été touchés par cette macabre série. Des enquêtes sont ouvertes, confiées aux gendarmes locaux appuyés par l'Office central de lutte contre les atteintes à l'Environnement et à la Santé publique.

La liste continue, la semaine du 24 août, avec de nouveaux faits dans le Jura, les Deux-Sèvres et encore dans le Jura. A chaque fois, des mutilations au niveau des organes génitaux ou des oreilles sont retrouvées. Dernière agression en date, dans l'Yonne, où "Le ranch de l'espoir" a rapporté la venue, le 24 août au soir, de deux individus de sexe masculin (…) muni d'arme blanche, ont pénétré dans la propriété par les prés des chevaux, et ont  deux poneys (Pony, Biscotte)". L'association indique que le président de l'association a lui aussi été agressé, ayant eu le "bras entaillé après avoir tenté d'intervenir". Les agresseurs présumés ont  pris la fuite et les gendarmes ont été alertés selon l'association.

"Toutes les pistes sont envisagées"

Pour l'instant, les enquêteurs ne privilégient aucune piste. "Actes gratuits, rituels sataniques, défi, trafic d'organes, toutes les pistes sont envisagées et explorées. Nous avons dans certains cas un modus operandi très proches, avec des mutilations identiques comme l'oreille sectionnée dans plusieurs affaires, ou les yeux retirés. Parfois, il semble y avoir une maîtrise de l'instrument permettant la dissection mais pas dans tous les cas", précise à LCI une source. Une incertitude d'autant plus forte qu'"il n'y a pas de corbeau, pas de message, pas de revendication pour justifier ces actes barbares, c'est un dossier très étrange, qui pose beaucoup de questions", se désole une autre source.

Les enquêteurs français ont envoyé des demandes d'information à leurs collègues dans d'autres pays ayant été touchés par le passé par ce phénomène, comme l'Allemagne, la Belgique ou la Grande-Bretagne. Ils scrutent également de près les réseaux sociaux, le darkweb et autres canaux en ligne pour tenter d'identifier les auteurs et les éventuels commanditaires. Sans succès, pour l'instant, puisqu'aucun suspect n'a été interpellé ni aucun témoin entendu.



Appel à la vigilance et recherche de témoins

Face aux difficultés rencontrées par l'enquête, la Fédération nationale du cheval a demandé la plus grande vigilance à ses adhérents. "Nous avons demandé aux agriculteurs, détenteurs d’équidés d'être vigilants vis-à-vis de comportements inappropriés ou suspects, et d'aider les gendarmes dans les enquêtes qui ont été ouvertes dans différents départements. Les personnes qui ont des informations doivent absolument alerter les autorités", précise Marianne Dutoit à LCI.

Vigilance...  et discrétion. La responsable admet volontiers qu'elle préférerait ne pas voir ces affaires être détaillées et relayées sur les réseaux sociaux. "Comme pour de nombreux sujets, on a vraiment l'impression que plus les personnes en parlent sur les réseaux sociaux, plus les incidents se répètent. Il y a une forme de surenchère, de défi peut-être. Du coup, nous avons fait le choix d'informer nos adhérents, et de moins communiquer sur les différents cas publiquement. Car à chaque fois qu'il y a eu un cas dans un département, peu après, de nouvelles mutilations ont eu lieu dans un département limitrophe".

Le 26 août, une enquête a été ouverte après l'agression du président d'un refuge par des individus qui venaient de mutiler un de ses chevaux et deux poneys dans l'Yonne, a indiqué mercredi le parquet, tandis que ce type d'attaques se multiplient en France. Le portrait-robot d'un des deux agresseurs, âgés entre 40 et 50 ans, a été diffusé ce mercredi à la presse et "d'importants moyens de gendarmerie" ont été mobilisés, a indiqué à l'AFP le procureur de la République d'Auxerre, Hugues de Phily.

dimanche 15 décembre 2019

Caméra de Chasse 2G 1080p MMS PHOTOS AVEC CARTE SD 16 GO à 139 euros




                                 139 euros